Saint-Jules

Aperçu

Saint-Jules est une municipalité de type paroisse située dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches, au Québec. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de Beauce-Centre, qui regroupe plusieurs localités rurales et semi-rurales. Saint-Jules joue un rôle modeste dans le développement régional, principalement axé sur l’agriculture et la vie communautaire locale.

Géographiquement, Saint-Jules se trouve dans le sud-est du Québec, à une latitude d’environ 46,22 degrés nord et une longitude de 70,95 degrés ouest. La paroisse est implantée dans un territoire caractérisé par un relief doux, typique du plateau de la Beauce, avec des paysages agricoles et forestiers. Elle est entourée par d’autres municipalités de la MRC de Beauce-Centre, dans un environnement où les cours d’eau et les petites collines façonnent le paysage.

La population de Saint-Jules est relativement stable mais en léger déclin depuis plusieurs décennies. En 1986, elle comptait environ 610 habitants, un chiffre qui a oscillé autour de 550 à 600 au fil des ans. En 2024, la population est estimée à 543 résidents. Cette tendance reflète les dynamiques démographiques communes aux petites municipalités rurales du Québec, avec un léger vieillissement et une faible densité de population, évaluée à moins de 10 habitants par kilomètre carré.

Sur le plan économique, Saint-Jules présente un profil typique d’une communauté rurale. L’agriculture demeure une activité importante, soutenue par des exploitations familiales et des petites entreprises locales. L’administration municipale est organisée autour d’un conseil municipal qui gère les affaires locales, les services de base et le développement du territoire. La municipalité est reconnue comme une entité locale au sein de la MRC de Beauce-Centre, qui coordonne certaines fonctions régionales.

En matière de patrimoine et de culture, Saint-Jules ne dispose pas d’éléments patrimoniaux majeurs recensés dans les données disponibles. Toutefois, comme beaucoup de paroisses de la région, elle conserve un patrimoine religieux et communautaire lié à son histoire et à ses traditions rurales, avec des lieux de culte et des événements locaux qui rythment la vie des habitants.

L’histoire de Saint-Jules s’inscrit dans le contexte plus large de la colonisation de la Beauce, une région connue pour son développement agricole dès le 19e siècle. La paroisse a été constituée officiellement au cours de cette période, suivant l’établissement progressif des familles et la création d’institutions locales. Son évolution démographique et administrative reflète les transformations rurales du Québec au fil du temps.

La vie municipale de Saint-Jules est marquée par une gouvernance locale active. Lors des élections municipales de 2021, Sylvain Cloutier a été élu maire, succédant à Ghislaine Doyon qui occupait ce poste en 2017. Le conseil municipal comprend également six conseillers, tous élus sans opposition apparente. Cette stabilité politique témoigne d’un engagement communautaire soutenu dans la gestion locale.

En résumé, Saint-Jules est une petite paroisse rurale de la Chaudière-Appalaches, caractérisée par une population modeste et stable, une économie agricole traditionnelle, et une administration municipale active au sein de la MRC de Beauce-Centre. Son identité repose sur son cadre naturel, son histoire locale et son rôle dans le tissu rural régional.

Chronologie

• 1987-12-31 — Décroissance de la population de 10 (à 600) — -1.6%
• 1988-12-31 — Décroissance de la population de 28 (à 572) — -4.7%
• 1989-12-31 — Population stable à 572 — +0%
• 1990-12-31 — Population stable à 572 — +0%
• 1991-12-31 — Décroissance de la population de 2 (à 570) — -0.3%
• 1992-12-31 — Population stable à 570 — +0%
• 1993-12-31 — Décroissance de la population de 12 (à 558) — -2.1%
• 1994-12-31 — Population stable à 558 — +0%
• 1995-12-31 — Croissance de la population de 10 (à 568) — +1.8%
• 1996-12-31 — Population stable à 568 — +0%
• 1997-12-31 — Population stable à 568 — +0%
• 1998-12-31 — Décroissance de la population de 31 (à 537) — -5.5%
• 1999-12-31 — Population stable à 537 — +0%
• 2000-12-31 — Croissance de la population de 32 (à 569) — +6%
• 2001-12-31 — Décroissance de la population de 19 (à 550) — -3.3%
• 2002-12-31 — Croissance de la population de 4 (à 554) — +0.7%
• 2003-12-31 — Croissance de la population de 2 (à 556) — +0.4%
• 2004-12-31 — Décroissance de la population de 7 (à 549) — -1.3%
• 2005-12-31 — Décroissance de la population de 8 (à 541) — -1.5%
• 2006-12-31 — Décroissance de la population de 11 (à 530) — -2%
• 2007-12-31 — Décroissance de la population de 7 (à 523) — -1.3%
• 2008-12-31 — Croissance de la population de 22 (à 545) — +4.2%
• 2009-12-31 — Décroissance de la population de 25 (à 520) — -4.6%
• 2010-12-31 — Croissance de la population de 9 (à 529) — +1.7%
• 2011-12-31 — Croissance de la population de 15 (à 544) — +2.8%
• 2012-12-31 — Décroissance de la population de 2 (à 542) — -0.4%
• 2013-12-31 — Croissance de la population de 41 (à 583) — +7.6%
• 2014-12-31 — Croissance de la population de 5 (à 588) — +0.9%
• 2015-12-31 — Décroissance de la population de 7 (à 581) — -1.2%
• 2016-12-31 — Croissance de la population de 4 (à 585) — +0.7%
• 2017-11-01 — Élection municipale 2017 — maire : Ghislaine Doyon
• 2017-12-31 — Croissance de la population de 18 (à 603) — +3.1%
• 2018-12-31 — Décroissance de la population de 3 (à 600) — -0.5%
• 2019-12-31 — Décroissance de la population de 62 (à 538) — -10.3%
• 2020-12-31 — Croissance de la population de 12 (à 550) — +2.2%
• 2021-11-01 — Élection municipale 2021 — maire : CLOUTIER SYLVAIN
• 2021-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 545) — -0.9%
• 2022-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 540) — -0.9%
• 2023-12-31 — Décroissance de la population de 10 (à 530) — -1.9%
• 2024-12-31 — Croissance de la population de 13 (à 543) — +2.5%
• 2025-12-31 — Croissance de la population de 2 (à 545) — +0.4%