Saint-Charles-Garnier

Aperçu

Saint-Charles-Garnier est une municipalité de type paroisse située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, au Québec. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de La Mitis, qui regroupe plusieurs localités rurales et semi-rurales. Cette municipalité joue un rôle modeste dans le contexte régional, principalement en tant que communauté locale au sein d’un territoire à faible densité.

Géographiquement, Saint-Charles-Garnier se trouve dans l’est du Québec, à proximité de la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Le territoire est caractérisé par un environnement naturel typique du Bas-Saint-Laurent, avec des paysages de plateaux et de forêts. La région de La Mitis, dont elle fait partie, est reconnue pour ses espaces naturels et son cadre rural, avec des municipalités voisines qui partagent des caractéristiques similaires.

La population de Saint-Charles-Garnier est relativement faible et a connu une tendance à la baisse au cours des dernières décennies. En 1986, la paroisse comptait environ 430 habitants, mais ce chiffre a diminué progressivement pour atteindre 226 habitants en 2024. Cette diminution reflète un phénomène courant dans plusieurs petites municipalités rurales du Québec, où l’exode vers les centres urbains est notable.

Sur le plan économique, Saint-Charles-Garnier présente un profil local typique des petites municipalités rurales, avec une économie probablement axée sur l’agriculture, la foresterie et les services de proximité. La gestion administrative est assurée par un conseil municipal local, qui relève de la MRC de La Mitis et de la région du Bas-Saint-Laurent. La municipalité est classée comme une municipalité locale, avec un faible niveau de densité de population, estimée à environ 2,78 habitants par kilomètre carré en 2025.

En matière de patrimoine et de culture, aucune mention spécifique d’éléments patrimoniaux ou culturels significatifs n’est disponible. Cela suggère que la paroisse ne dispose pas de sites ou d’événements culturels majeurs répertoriés, ce qui est fréquent dans les petites communautés rurales où le patrimoine est souvent lié à l’histoire locale et aux traditions communautaires.

L’histoire de Saint-Charles-Garnier s’inscrit dans le développement rural du Bas-Saint-Laurent. Bien que les données précises sur sa fondation ou son évolution historique ne soient pas détaillées ici, la paroisse tire son nom de Charles Garnier, un jésuite et martyr canadien-français du XVIIe siècle, ce qui témoigne d’un héritage religieux et culturel lié à la colonisation et à la mission catholique dans la région.

La vie municipale est marquée par des élections locales régulières. Lors des dernières élections municipales de 2021, Jean-Pierre Bélanger a été élu maire avec une large majorité des voix. Le conseil municipal comprend plusieurs conseillers élus, reflétant une gouvernance locale active malgré la petite taille de la population. Cette structure permet de répondre aux besoins spécifiques de la communauté et d’assurer la gestion des affaires municipales.

En résumé, Saint-Charles-Garnier est une petite paroisse rurale du Bas-Saint-Laurent, caractérisée par une population en déclin, une économie locale modeste et une administration municipale stable. Son cadre naturel et son histoire religieuse en font une composante discrète mais intégrée du paysage régional de La Mitis.

Chronologie

• 1987-12-31 — Décroissance de la population de 10 (à 420) — -2.3%
• 1988-12-31 — Croissance de la population de 26 (à 446) — +6.2%
• 1989-12-31 — Population stable à 446 — +0%
• 1990-12-31 — Population stable à 446 — +0%
• 1991-12-31 — Décroissance de la population de 6 (à 440) — -1.3%
• 1992-12-31 — Population stable à 440 — +0%
• 1993-12-31 — Décroissance de la population de 67 (à 373) — -15.2%
• 1994-12-31 — Population stable à 373 — +0%
• 1995-12-31 — Croissance de la population de 10 (à 383) — +2.7%
• 1996-12-31 — Population stable à 383 — +0%
• 1997-12-31 — Population stable à 383 — +0%
• 1998-12-31 — Décroissance de la population de 46 (à 337) — -12%
• 1999-12-31 — Population stable à 337 — +0%
• 2000-12-31 — Croissance de la population de 16 (à 353) — +4.7%
• 2001-12-31 — Décroissance de la population de 13 (à 340) — -3.7%
• 2002-12-31 — Décroissance de la population de 15 (à 325) — -4.4%
• 2003-12-31 — Décroissance de la population de 1 (à 324) — -0.3%
• 2004-12-31 — Croissance de la population de 10 (à 334) — +3.1%
• 2005-12-31 — Décroissance de la population de 2 (à 332) — -0.6%
• 2006-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 327) — -1.5%
• 2007-12-31 — Décroissance de la population de 12 (à 315) — -3.7%
• 2008-12-31 — Décroissance de la population de 4 (à 311) — -1.3%
• 2009-12-31 — Décroissance de la population de 11 (à 300) — -3.5%
• 2010-12-31 — Croissance de la population de 1 (à 301) — +0.3%
• 2011-12-31 — Décroissance de la population de 7 (à 294) — -2.3%
• 2012-12-31 — Décroissance de la population de 1 (à 293) — -0.3%
• 2013-12-31 — Décroissance de la population de 28 (à 265) — -9.6%
• 2014-12-31 — Décroissance de la population de 2 (à 263) — -0.8%
• 2015-12-31 — Décroissance de la population de 12 (à 251) — -4.6%
• 2016-12-31 — Croissance de la population de 4 (à 255) — +1.6%
• 2017-11-01 — Élection municipale 2017 — maire : Jean-Pierre Bélanger
• 2017-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 250) — -2%
• 2018-12-31 — Croissance de la population de 1 (à 251) — +0.4%
• 2019-12-31 — Décroissance de la population de 14 (à 237) — -5.6%
• 2020-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 232) — -2.1%
• 2021-11-01 — Élection municipale 2021 — maire : JEAN-PIERRE BELANGER
• 2021-12-31 — Décroissance de la population de 9 (à 223) — -3.9%
• 2022-12-31 — Croissance de la population de 15 (à 238) — +6.7%
• 2023-12-31 — Croissance de la population de 11 (à 249) — +4.6%
• 2024-12-31 — Décroissance de la population de 23 (à 226) — -9.2%
• 2025-12-31 — Croissance de la population de 12 (à 238) — +5.3%