Lebel-sur-Quévillon

Aperçu

Lebel-sur-Quévillon est une ville située dans la région administrative du Nord-du-Québec, au sein de la municipalité régionale de comté (MRC) de la Jamésie. Elle joue un rôle important comme centre local dans cette vaste région nordique, caractérisée par son éloignement et ses ressources naturelles. La ville constitue un pôle d’habitation et d’activités dans un territoire où les communautés sont peu nombreuses et dispersées.

Sur le plan géographique, Lebel-sur-Quévillon se trouve à une latitude d’environ 49 degrés nord et une longitude proche de -77 degrés ouest. Elle est implantée dans la Jamésie, une vaste MRC qui couvre une partie importante du territoire du Nord-du-Québec. La ville est entourée de forêts boréales et se situe à proximité de plusieurs plans d’eau et rivières, bien que le fleuve Saint-Laurent soit éloigné. Le relief environnant est typique de la région, avec des plateaux et des étendues boisées qui dominent le paysage.

La population de Lebel-sur-Quévillon est estimée à environ 2 185 habitants en 2025. Depuis les années 1980, la ville a connu une baisse significative de sa population, passant d’un peu moins de 3 750 habitants en 1986 à un creux autour de 2 000 dans les années 2010. Cette tendance à la diminution s’est toutefois stabilisée et montre une légère reprise ces dernières années, avec une population oscillant autour de 2 100 habitants.

L’économie locale repose principalement sur l’exploitation forestière, secteur traditionnellement dominant dans la région de la Jamésie. La gestion municipale s’inscrit dans le cadre d’une municipalité locale, avec des structures administratives adaptées à la taille et aux besoins de la communauté. Lebel-sur-Quévillon est dotée d’institutions municipales qui assurent la gestion des services publics et le développement local, en lien avec les instances régionales du Nord-du-Québec.

En matière de patrimoine et de culture, la ville ne présente pas d’éléments patrimoniaux majeurs recensés dans les données disponibles. Toutefois, comme beaucoup de localités nordiques, elle entretient une culture locale liée à la vie en milieu forestier et aux traditions des populations qui y vivent, incluant possiblement des influences autochtones et francophones.

L’histoire de Lebel-sur-Quévillon est relativement récente et liée à l’exploitation forestière et à la colonisation du Nord québécois. La ville s’est développée au cours du XXe siècle, notamment dans les années 1970 et 1980, en lien avec l’essor de l’industrie du bois. Son évolution démographique et économique reflète les fluctuations de ce secteur, avec des périodes de croissance suivies de ralentissements.

Sur le plan de la vie municipale, Guy Lafrenière est le maire en poste depuis les élections de 2021. Le conseil municipal comprend plusieurs conseillers élus, certains sans opposition, ce qui est fréquent dans les petites municipalités. La gouvernance locale vise à répondre aux besoins spécifiques de cette communauté nordique, en assurant la continuité des services et en soutenant le développement durable de la ville.

Chronologie

• 1987-12-31 — Décroissance de la population de 50 (à 3 690) — -1.3%
• 1988-12-31 — Décroissance de la population de 225 (à 3 465) — -6.1%
• 1989-12-31 — Population stable à 3 465 — +0%
• 1990-12-31 — Population stable à 3 465 — +0%
• 1991-12-31 — Croissance de la population de 15 (à 3 480) — +0.4%
• 1992-12-31 — Population stable à 3 480 — +0%
• 1993-12-31 — Décroissance de la population de 66 (à 3 414) — -1.9%
• 1994-12-31 — Population stable à 3 414 — +0%
• 1995-12-31 — Croissance de la population de 49 (à 3 463) — +1.4%
• 1996-12-31 — Population stable à 3 463 — +0%
• 1997-12-31 — Population stable à 3 463 — +0%
• 1998-12-31 — Décroissance de la population de 47 (à 3 416) — -1.4%
• 1999-12-31 — Population stable à 3 416 — +0%
• 2000-12-31 — Croissance de la population de 141 (à 3 557) — +4.1%
• 2001-12-31 — Décroissance de la population de 220 (à 3 337) — -6.2%
• 2002-12-31 — Décroissance de la population de 78 (à 3 259) — -2.3%
• 2003-12-31 — Population stable à 3 259 — +0%
• 2004-12-31 — Croissance de la population de 11 (à 3 270) — +0.3%
• 2005-12-31 — Décroissance de la population de 75 (à 3 195) — -2.3%
• 2006-12-31 — Décroissance de la population de 53 (à 3 142) — -1.7%
• 2007-12-31 — Décroissance de la population de 2 (à 3 140) — -0.1%
• 2008-12-31 — Décroissance de la population de 344 (à 2 796) — -11%
• 2009-12-31 — Décroissance de la population de 61 (à 2 735) — -2.2%
• 2010-12-31 — Décroissance de la population de 93 (à 2 642) — -3.4%
• 2011-12-31 — Décroissance de la population de 56 (à 2 586) — -2.1%
• 2012-12-31 — Croissance de la population de 27 (à 2 613) — +1%
• 2013-12-31 — Décroissance de la population de 349 (à 2 264) — -13.4%
• 2014-12-31 — Croissance de la population de 24 (à 2 288) — +1.1%
• 2015-12-31 — Décroissance de la population de 40 (à 2 248) — -1.7%
• 2016-12-31 — Croissance de la population de 12 (à 2 260) — +0.5%
• 2017-11-01 — Élection municipale 2017 — maire : Alain Poirier
• 2017-12-31 — Décroissance de la population de 69 (à 2 191) — -3.1%
• 2018-12-31 — Décroissance de la population de 24 (à 2 167) — -1.1%
• 2019-12-31 — Croissance de la population de 26 (à 2 193) — +1.2%
• 2020-12-31 — Décroissance de la population de 37 (à 2 156) — -1.7%
• 2021-11-01 — Élection municipale 2021 — maire : Guy Lafrenière
• 2021-12-31 — Décroissance de la population de 71 (à 2 085) — -3.3%
• 2022-12-31 — Décroissance de la population de 4 (à 2 081) — -0.2%
• 2023-12-31 — Croissance de la population de 33 (à 2 114) — +1.6%
• 2024-12-31 — Croissance de la population de 39 (à 2 153) — +1.8%
• 2025-12-31 — Croissance de la population de 32 (à 2 185) — +1.5%