Landrienne

Aperçu

Landrienne est une municipalité locale située dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, au Québec. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de l’Abitibi et joue un rôle modeste dans le développement régional, principalement en tant que communauté rurale.

Sur le plan géographique, Landrienne se trouve dans la MRC de l’Abitibi, une région caractérisée par ses vastes étendues forestières et ses nombreux plans d’eau. La municipalité est située à une latitude de 48,55 degrés nord et une longitude de 77,95 degrés ouest. Elle est entourée par d’autres municipalités rurales et bénéficie d’un environnement naturel typique du nord-ouest québécois, marqué par des plateaux et des forêts boréales.

La population de Landrienne est relativement stable mais en léger déclin depuis une trentaine d’années. En 1986, la municipalité comptait environ 1 010 habitants. Ce chiffre a fluctué au fil des années, atteignant un pic autour de 1 095 habitants en 2012, avant de redescendre à environ 931 habitants en 2023. Cette tendance reflète les dynamiques démographiques communes aux petites municipalités rurales du Québec, avec des variations modérées mais une légère diminution globale.

L’économie locale repose principalement sur les activités liées à la forêt et à l’exploitation des ressources naturelles, typiques de la région de l’Abitibi. La municipalité est administrée en tant que canton, avec une structure municipale locale qui gère les services de proximité. Landrienne est identifiée par le code géographique 88035 et fait partie des territoires à très faible densité, avec environ 3,36 habitants par kilomètre carré, ce qui souligne son caractère rural et peu peuplé.

En matière de patrimoine et de culture, Landrienne ne présente pas d’éléments patrimoniaux ou culturels majeurs recensés dans les données disponibles. La communauté conserve cependant un mode de vie rural et des traditions liées à son environnement naturel et à son histoire locale.

L’histoire de Landrienne s’inscrit dans le contexte plus large de la colonisation et du développement de l’Abitibi au XXe siècle. Comme beaucoup de cantons de la région, elle a été établie pour soutenir l’exploitation forestière et minière, ainsi que l’agriculture de colonisation. Les données historiques précises sont limitées, mais la municipalité a suivi l’évolution typique des petites localités nordiques, avec une croissance initiale suivie d’une stabilisation démographique.

Sur le plan de la vie municipale, Guy Baril est le maire en fonction depuis au moins 2017, réélu en 2021. Le conseil municipal est composé de six conseillers, tous élus sans opposition apparente lors des dernières élections. Cette stabilité politique reflète une gestion locale axée sur la continuité et la proximité avec les citoyens.

En résumé, Landrienne est une petite municipalité rurale de l’Abitibi-Témiscamingue, caractérisée par une faible densité de population, une économie axée sur les ressources naturelles et une administration locale stable. Son développement est étroitement lié à l’histoire et à la géographie de la région, avec une communauté qui maintient un mode de vie rural dans un environnement naturel préservé.

Chronologie

• 1987-12-31 — Croissance de la population de 20 (à 1 030) — +2%
• 1988-12-31 — Décroissance de la population de 39 (à 991) — -3.8%
• 1989-12-31 — Population stable à 991 — +0%
• 1990-12-31 — Population stable à 991 — +0%
• 1991-12-31 — Croissance de la population de 79 (à 1 070) — +8%
• 1992-12-31 — Population stable à 1 070 — +0%
• 1993-12-31 — Décroissance de la population de 26 (à 1 044) — -2.4%
• 1994-12-31 — Population stable à 1 044 — +0%
• 1995-12-31 — Croissance de la population de 12 (à 1 056) — +1.1%
• 1996-12-31 — Population stable à 1 056 — +0%
• 1997-12-31 — Population stable à 1 056 — +0%
• 1998-12-31 — Décroissance de la population de 49 (à 1 007) — -4.6%
• 1999-12-31 — Population stable à 1 007 — +0%
• 2000-12-31 — Croissance de la population de 35 (à 1 042) — +3.5%
• 2001-12-31 — Décroissance de la population de 12 (à 1 030) — -1.2%
• 2002-12-31 — Population stable à 1 030 — +0%
• 2003-12-31 — Croissance de la population de 7 (à 1 037) — +0.7%
• 2004-12-31 — Croissance de la population de 39 (à 1 076) — +3.8%
• 2005-12-31 — Décroissance de la population de 29 (à 1 047) — -2.7%
• 2006-12-31 — Décroissance de la population de 17 (à 1 030) — -1.6%
• 2007-12-31 — Croissance de la population de 14 (à 1 044) — +1.4%
• 2008-12-31 — Décroissance de la population de 41 (à 1 003) — -3.9%
• 2009-12-31 — Décroissance de la population de 2 (à 1 001) — -0.2%
• 2010-12-31 — Croissance de la population de 51 (à 1 052) — +5.1%
• 2011-12-31 — Croissance de la population de 20 (à 1 072) — +1.9%
• 2012-12-31 — Croissance de la population de 23 (à 1 095) — +2.1%
• 2013-12-31 — Décroissance de la population de 144 (à 951) — -13.2%
• 2014-12-31 — Croissance de la population de 33 (à 984) — +3.5%
• 2015-12-31 — Décroissance de la population de 18 (à 966) — -1.8%
• 2016-12-31 — Croissance de la population de 31 (à 997) — +3.2%
• 2017-11-01 — Élection municipale 2017 — maire : Guy Baril
• 2017-12-31 — Décroissance de la population de 26 (à 971) — -2.6%
• 2018-12-31 — Croissance de la population de 5 (à 976) — +0.5%
• 2019-12-31 — Décroissance de la population de 15 (à 961) — -1.5%
• 2020-12-31 — Décroissance de la population de 27 (à 934) — -2.8%
• 2021-11-01 — Élection municipale 2021 — maire : Guy Baril
• 2021-12-31 — Décroissance de la population de 34 (à 900) — -3.6%
• 2022-12-31 — Croissance de la population de 21 (à 921) — +2.3%
• 2023-12-31 — Croissance de la population de 10 (à 931) — +1.1%
• 2024-12-31 — Décroissance de la population de 16 (à 915) — -1.7%
• 2025-12-31 — Croissance de la population de 16 (à 931) — +1.7%