Béarn

Aperçu

La municipalité de Béarn est située dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, au Québec. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de Témiscamingue, jouant un rôle local dans ce territoire principalement rural et forestier. Béarn contribue au développement régional par ses activités et son implantation dans ce secteur éloigné du nord-ouest québécois.

Géographiquement, Béarn se trouve dans la MRC de Témiscamingue, une région caractérisée par un paysage de forêts denses, de lacs et de rivières, typique du Bouclier canadien. La municipalité est implantée à proximité de repères naturels importants, bien que son territoire ne soit pas directement bordé par un grand fleuve. Son altitude et son environnement naturel s’inscrivent dans le contexte du plateau de l’Abitibi-Témiscamingue, offrant un cadre propice aux activités de plein air et à l’exploitation forestière.

La population de Béarn est estimée à environ 772 habitants en 2025. Depuis les années 1980, la municipalité a connu une diminution progressive de sa population, passant d’un peu plus de 1100 résidents à un creux autour de 670 habitants au début des années 2020. Toutefois, une légère reprise démographique est observée récemment, avec un regain à près de 780 habitants en 2024, signe d’une stabilisation ou d’un renouveau local.

Sur le plan économique, Béarn présente un profil typique des petites municipalités rurales de la région, avec une économie axée sur les ressources naturelles, notamment la foresterie et l’exploitation du bois. L’administration locale est structurée en tant que municipalité locale, relevant de la MRC de Témiscamingue. Elle gère les services municipaux et le développement local dans un contexte de faible densité, évaluée à 1,4 habitant par kilomètre carré, ce qui souligne le caractère très peu peuplé de son territoire.

En matière de patrimoine et de culture, Béarn ne recense pas d’éléments patrimoniaux ou culturels majeurs officiellement répertoriés. Cela reflète souvent la nature modeste et fonctionnelle des petites municipalités rurales, où la vie communautaire s’appuie davantage sur les traditions locales et les activités collectives que sur des monuments ou sites historiques reconnus.

L’histoire de Béarn s’inscrit dans le cadre plus large de la colonisation et du développement de l’Abitibi-Témiscamingue au XXe siècle. La municipalité s’est développée autour des activités forestières et agricoles, typiques de cette région éloignée. Son nom évoque la région française du Béarn, témoignant des origines culturelles des premiers colons. Au fil des décennies, Béarn a maintenu son identité rurale malgré les fluctuations démographiques et économiques.

La vie municipale de Béarn est marquée par une gouvernance locale stable. Lors des dernières élections municipales de 2021, Luc Lalonde a été élu maire avec une large majorité, recueillant environ 75 % des voix. Le conseil municipal est composé de plusieurs conseillers élus, assurant la gestion des affaires locales. Cette stabilité politique contribue à la continuité des projets et à la gestion des défis propres aux petites communautés rurales.

Chronologie

• 1987-12-31 — Croissance de la population de 20 (à 1 140) — +1.8%
• 1988-12-31 — Décroissance de la population de 90 (à 1 050) — -7.9%
• 1989-12-31 — Population stable à 1 050 — +0%
• 1990-12-31 — Population stable à 1 050 — +0%
• 1991-12-31 — Croissance de la population de 20 (à 1 070) — +1.9%
• 1992-12-31 — Population stable à 1 070 — +0%
• 1993-12-31 — Décroissance de la population de 56 (à 1 014) — -5.2%
• 1994-12-31 — Population stable à 1 014 — +0%
• 1995-12-31 — Croissance de la population de 31 (à 1 045) — +3.1%
• 1996-12-31 — Population stable à 1 045 — +0%
• 1997-12-31 — Population stable à 1 045 — +0%
• 1998-12-31 — Décroissance de la population de 72 (à 973) — -6.9%
• 1999-12-31 — Population stable à 973 — +0%
• 2000-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 968) — -0.5%
• 2001-12-31 — Décroissance de la population de 6 (à 962) — -0.6%
• 2002-12-31 — Décroissance de la population de 18 (à 944) — -1.9%
• 2003-12-31 — Croissance de la population de 6 (à 950) — +0.6%
• 2004-12-31 — Décroissance de la population de 24 (à 926) — -2.5%
• 2005-12-31 — Décroissance de la population de 36 (à 890) — -3.9%
• 2006-12-31 — Décroissance de la population de 23 (à 867) — -2.6%
• 2007-12-31 — Décroissance de la population de 6 (à 861) — -0.7%
• 2008-12-31 — Croissance de la population de 52 (à 913) — +6%
• 2009-12-31 — Décroissance de la population de 16 (à 897) — -1.8%
• 2010-12-31 — Décroissance de la population de 35 (à 862) — -3.9%
• 2011-12-31 — Décroissance de la population de 6 (à 856) — -0.7%
• 2012-12-31 — Croissance de la population de 5 (à 861) — +0.6%
• 2013-12-31 — Décroissance de la population de 84 (à 777) — -9.8%
• 2014-12-31 — Croissance de la population de 16 (à 793) — +2.1%
• 2015-12-31 — Décroissance de la population de 18 (à 775) — -2.3%
• 2016-12-31 — Décroissance de la population de 27 (à 748) — -3.5%
• 2017-11-01 — Élection municipale 2017 — maire : Luc Lalonde
• 2017-12-31 — Population stable à 748 — +0%
• 2018-12-31 — Décroissance de la population de 10 (à 738) — -1.3%
• 2019-12-31 — Décroissance de la population de 24 (à 714) — -3.3%
• 2020-12-31 — Décroissance de la population de 3 (à 711) — -0.4%
• 2021-11-01 — Élection municipale 2021 — maire : Luc Lalonde
• 2021-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 706) — -0.7%
• 2022-12-31 — Décroissance de la population de 34 (à 672) — -4.8%
• 2023-12-31 — Croissance de la population de 43 (à 715) — +6.4%
• 2024-12-31 — Croissance de la population de 62 (à 777) — +8.7%
• 2025-12-31 — Décroissance de la population de 5 (à 772) — -0.6%